« Chevalier au coeur noble et pur, accomplis la destinée d'un seigneur » V.D.V ♥

Nom : Valentic Desheritar Valburn est son nom complet. Mais il préfère qu'on l'appelle tout simplement Valentic.
Âge : L'âge est un bien grand complexe. Disons que Val' tourne autour des huit à neuf ans.
Sexe : Mâle.
Clan : Eris.

Caractère : Valentic est un cheval posé, calme et sincèrement particulièrement amical. Pouvant se montrer d’une neutralité exemplaire, son cœur ne sera jamais assez petit pour être contenu dans ses entrailles. Galant et serviable, il a de nombreux principes et s’exprime toujours avec un profond respect. Humble et loyal, cela ne veut pourtant pas dire que cet étalon puissamment bâti ne sait pas se battre ! Autrefois cheval de combat dans les armées chevaleresques, il a appris de nombreuses techniques de combat qui le rendent presque infaillible. Pourtant, Valentic n’aime pas la violence. Il préfère rester effacé, toujours se contenter de masquer ses exploits dans l’ombre des autres. La souffrance qui l’habite est bien trop grande pour qu’il puisse la dévoiler. Car au fond, malgré son caractère délicieusement charmant, Valentic est meurtri par des choses inexplicables, dont il ne parle jamais. L’étalon n’aime pas mener la conversation et reste généralement coït. Il considère les juments avec un respect mêlé à une certaine galanterie. Mais le sexe féminin lui inspire surtout une gêne et il ne sait pas du tout comment s’y prendre avec les juments.

Histoire :
▬ C H A P I T R E I

Naissance et croissance.
Valentic naquit un soir d’hiver. Ou d’automne, je ne sais plus… L’écurie dans laquelle sa mère accoucha était propre, spacieuse et tout simplement une rêverie. Une centaine de palefreniers s’occupant sans cesse des chevaux, veillant à leur confort et tout ce baratin. Le père de Valentic se nommait Billington Desheritar Valburn. Sa mère en revanche se nommait tout simplement Esperanza. Billington, aussi noir que le charbon et Esperanza, aussi blanche que la lune, ne se seraient jamais rencontrés sans l’aide des humains. Il faut tout d’abord savoir que le propriétaire de cet immense terrain était un vaillant chevalier qui portait plus d’amour à ses chevaux qu’à sa propre famille. Il était brave, avait un cœur en or et, lors des batailles, se portait toujours sur la première ligne. Cet homme était sans doute le plus chanceux jamais vu aux temps Moyen-Âgeux. Bref, passons. Esperanza fut achetée par cet homme à un pauvre marchand espagnol qui rêvait de faire fortune en vendant sa jument qui avait le meilleur pedigree de toute l’Espagne. Lord Frickling – car c’était ainsi que le propriétaire de la famille de Valentic s’appelait – acheta Esperanza dans l’unique but d’avoir un héritier qui pourrais succéder à Billington. Une bataille éclata alors qu’Esperanza était enceinte du grand noir. Lord Frickling revint deux jours plus tard, mais sans Billington. Le puissant frison avait été tué lors de la bataille… Alors Monseigneur se chargea en personne de l’éducation de Valentic dès que celui-ci fut né. Il lui apprit l’art du combat, lui enseigna les rudiments du dressage… Le Lord et le jeune cheval devinrent complices comme aucun autre cheval n’avait jamais été avec Frickling. Le jeune homme décida d’appeler Valentic à l’effigie de son père, en conservant les deux derniers mots de son prénom.


C H A P I T R E II

Complicité et héritage.
Valentic Desheritar Valburn grandissait vite, bien plus vite que la plupart des autres yearlings. Sa taille était incroyable, sa musculature développée très vite. La plupart des serfs du Lord s’inquiétèrent de cette précocité mais Frickling savait mieux que quiconque que Valentic était un étalon exceptionnel. Tous les jours, il l’entraînait dans les vastes prés de l’immense château, tantôt en longe, tantôt en montant sur le brave poulain à cru. Sans aucune aide de ses mains, il dirigeait Valentic comme bon lui semblait et le frison lui obéissait toujours. Au village, on surnommait le Lord Frickling « Le Centaure ». Mais celui-ci s’en moquait. Jamais Valentic n’aurait pensé une seule seconde désobéir à son maître qu’il considérait avec respect mais non avec terreur. Jamais le jeune homme n’avait frappé le poulain et le jeune cheval serait mort pour le bipède. Les autres chevaux pensaient qu’il était fou de se fier à un humain et ce n’était pas totalement faux. Un jour que le Lord était parti pour des affaires, Valentic, croyant que le jeune homme l’avait abandonné, se laissa mourir. On rappela le jeune homme qui revint in extremis pour que le jeune cheval se remette à manger. Depuis, l’homme ne quitta plus jamais son cheval.


C H A P I T R E III

Batailles et victoires.
Lorsque le Lord livra sa première bataille sur le dos de Valentic, ce dernier fit remporter la victoire à son maître. Tous deux étaient les terreurs des guerres, les démons des soldats. Ils arrivaient tous deux, soudés et, tels des météorites, se jetaient sur les ennemis avant que les malheureux puissent les voir. Le grand frison en impressionnait plus d’un et tous se gardaient à présent de défier le royaume d’Angleterre.


C H A P I T R E IV

Aveu sanglant.
Le Lord avait une promise. Une belle femme, fraîche et jolie. Son père, l’Empereur de France, avait passé un traité de paix avec l’Angleterre et pour fêter l’évènement, le mariage de sa fille avec le chevalier Anglais le plus reconnu était une grande nouvelle. Partout, on courait annoncer la nouvelle et les préparatifs allèrent bon train. La fête dura une semaine. Une semaine pendant laquelle l’homme alla tout de même voir son cheval. Mais tout n’était que supercherie. Annulant son traité, l’empereur de France déclara la guerre à l’Angleterre. Le mariage n’était qu’une diversion pour mieux attaquer sournoisement. Parfaitement serein, le prince monta sur son cheval et se hâta sur le chemin du champ de bataille. En route, ils croisèrent une vieille paysanne qui peinait à marcher. Le prince passa à côté d’elle en l’ignorant jusqu’au moment où elle l’interpela de sa voix éraillée :
- Lord ! Lord Frickling ! Aidez-moi à regagner ma masure : elle est à quelques pas d’ici.
Le Prince toisa cette vieille femme puante aux loques trouées et usées par les mites. Il eu une moue de dégoût et se détourna d’elle sans même prendre la peine de lui répondre. Alors la vieille repris avec un calme surprenant et une voix douce s’échappa de sa bouche :
- Tu verras Lord. Tu vas mourir sur le champ de bataille pour avoir été si ingrat ! Ta chance va tourner et tu mourras !
Le Lord pouffa discrètement avant de répondre avec hâte :
- Vieille folle ! Ce n’est pas la chance qui me fait rester en vie ; c’est mon destrier et mon art au combat. Me croyez-vous idiot ?
Et il lança son cheval au galop. Quelques heures plus tard, Valentic fit un faux pas, trébucha et tomba. Son cavalier eu la tête tranchée par un soldat ennemi au même instant. Fou de douleur, Valentic galopa comme un enragé, culpabilisant d’avoir tué son maître et ami. Il passa en trombe devant la vieille qui ricanait….

PUF : I Don't Care
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