_plus vite que la musique. pv.

_Une immense vallée, aussi charmante et extasiante, ça existe. Cet endroit, je le connaissais comme ma poche, j’y avais passé des journées entières, à méditer calmement près de l’arbre qui m’avait toujours impressionné. Cet arbre je l’avais tellement désiré qu’il était apparu, et maintenant il dominait cette terre merveilleuse. Cet arbre, ce végétal immense m’avait pris beaucoup de temps, durant de longues heures je venais m’installer dessous, sous son feuillage épais et rassurant, cette grosse masse si imposante et pourtant si relaxante. J’aimais me coucher sous son ombre et profiter de la chaleur agréable et de l’ombre importante, pour y réfléchir et m’y reposer. Cette douceur me procurait tant de plaisir, je ne pensais pas pouvoir voir ça un jour ; mais cet endroit avait été créé, comme s’il avait connu l’existence de mon désir. Avec toutes ces années dont je me privais de joie et de plaisir, cet endroit avait été une source de détente incroyablement satisfaisante. Je respirais l’air frais, le courant d’air qui frôlait ma crinière épaisse et ondulée, la fine brise me caresser le pelage avec tant de paix et de bonne humeur, je fermis les yeux et élançai ma tête vers le ciel, respirant l’oxygène qui s’offrait à moi.