Course contre la montre ~ LIBRE.

Le soir commençait à peine de tomber et déjà il pleuvait à flot. Il avait plut toute la journée, tellement que je ne m'étais même pas risqué à m'aventuré dehors. Je n'étais nullement fatiguée et je ne m'étais pas dégourdie les jambes de toute la longue et pénible journée. De la buée sortait de mes naseaux à chacune de mes respirations, mais il n'y avait pourtant pas de neige. Comme à mon habitude, je m'enfouis dans la forêt qui se dressait à côté de la terre des Eris et me mis au trot rapide mais discret.

La forêt était sombre et apeurant lors des crépuscules. Je tentais d'ignorer ce détail en avançant simplement, mais fermer les yeux serais trop dangereux. Je pourrais me frapper contre un arbre, ou bien ne pas voir un prédateur surgir des bois. Mes pas étais gracieux et sensuel, mon souffle rapide et efficace. Plusieurs minutes s'écoulèrent, puis je pus voir une montagne au loin. Ou plutôt une colline. Je m'arrêta pour mieux la contempler, c'est alors que je vis de belles lumière orangé se mouvoir sur la colline. De la même couleur que mon pelage doré.

Je me mis donc au galop léger en me dirigeant vers ces petites lumières. Mais dès que je fus plus près, elle sembla disparaître. Je m'arrêta à nouveau, perplexe, en regardant sur toute la surface de la montagne. La lumière apparut un peu plus loin, à quelques mètres de moi. Mon pas s’accéléra brusquement, devenant beaucoup plus rapide. Mais la lumière disparut aussitôt, en revenant plus loin. Frustrée que l'on me prenne pour une innocente, je baissa les oreilles et me mis au galop le plus rapide que je pus faire. Mes pas devinrent incontrôlable, je fonçais tête baissé, tel une flèche. La lumière se rapprocha, se rapprocha... Puis arrêta brusquement.

C'est alors que je pus voir une lanterne de couleur dorée. Je poussa un cris en reculant avant de me retourner et de m'enfuir, à l'autre bout de la colline. La nuit allait tomber, je ne pouvais plus rentrer dans mes terres rassurantes. Je m'allongea sur le sol en couchant doucement ma tête sur le sol, attendant que le jour le lève. J'avais pourtant l'impression d'être observé, contemplé...